Título: In saecula saeculorum: transhumanist philosophy, biogerontology, and the Roman Catholic magisterium on the ethics of radical life extension
Autores: Labrecque, Cory Andrew
Fecha: 2011
Publicador: McGill University - MCGILL
Fuente:
Tipo: Electronic Thesis or Dissertation
Tema: Religion, General
Descripción: The roots of the human desire for agelessness and the want to surpass the limitations of the human condition go deep into the reaches of history. The religious disposition for immortality is ancient. However, the concept of transcending human nature and ushering in a new kind of earthly existence is largely attributed to prominent evolutionary biologist Julian Huxley, who coined the term "transhumanism" in his 1957 publication Knowledge, Morality, and Destiny.Contemporary transhumanism, which is both a philosophy and a movement, criticizes our apathy in having relinquished human evolutionary development to Nature; instead, it looks to assume proper control over our (re)design, through the responsible use of science and technology, in order to offset the shortcomings that are regrettable characteristics of our current human state. The inevitability of ageing and death, inadequate and fluctuating intellectual capacity, corporeal unreliability, and emotional fragility are but a sample of those features of the human condition which, according to transhumanists, encumber our flourishing, suspend us in stasis, and, therefore, necessitate biotechnological intervention.This dissertation engages transhumanism, biogerontology, and the Roman Catholic Magisterium on the matter of radical life extension (RLE). No longer within the realm of simple speculation, the idea of increasing human life expectancy by decades (at least) has become a serious scientific pursuit. Even though the Roman Catholic Church has been, and continues to be, an active contributor to bioethical discourse, it has not yet ruled on the permissibility or desirability of this particular prospect. Over centuries, the Church has developed sophisticated doctrines on immortality, salvation, and transcendence that address human finitude, but these are described as being attainable only outside of, or beyond, the scope of this mortal, temporal human experience. The expectation of a growing number of scientists and philosophers is that, in due time, humans will know indefinite longevity (or "virtual immortality") in the here-and-now. Here, I take up advances in biogerontology and a comparison of transhumanist and Roman Catholic approaches to RLE with special attention given to the ethical implications for personhood, the common good, the social order, and the environment. I also consider the possibility of classifying transhumanism as a secular religion.
Le désir de l'homme de trouver la fontaine de Jouvence et de dépasser les limites de la condition humaine est profondément enraciné dans l'histoire. Les religions, pour leur part, parlent depuis toujours d'immortalité. Quoi qu'il en soit, le concept de transcendance de la nature humaine et d'ouverture à un nouveau type d'existence terrestre est largement attribuable à l'éminent biologiste de l'évolution Julian Huxley qui, en 1957, invente le terme « transhumanism » (transhumanisme) dans Knowledge, Morality, and Destiny.Le transhumanisme contemporain, qui constitue à la fois une philosophie et un mouvement, nous blâme d'avoir baissé les bras et d'avoir abandonné à la nature le développement évolutif humain; il cherche plutôt une façon de reprendre la maîtrise de notre (re)développement en faisant un usage responsable de la science et de la technologie afin de compenser les lacunes qui sont des caractéristiques regrettables de l'être humain à l'heure actuelle. Le caractère inévitable du vieillissement et de la mort, une capacité intellectuelle inadéquate et fluctuante, le manque de fiabilité du corps, ainsi qu'une fragilité émotionnelle représentent des exemples de ces caractéristiques de la condition humaine qui, selon les transhumanistes, empêchent notre épanouissement, nous mettent en état d'arrêt, et nécessitent, par conséquent, une intervention biotechnologique.Le présent mémoire examine les positions du transhumanisme, de la biogérontologie et du Magistère catholique romain en matière d'extension radicale de la vie humaine. L'idée de prolonger l'espérance de vie de dizaines d'années (au moins), qui ne relève plus de la simple spéculation, constitue maintenant un sérieux champ d'investigation scientifique. Même si l'Église catholique romaine a contribué activement au discours bioéthique, et continue de le faire, elle n'a pas encore entériné le caractère recevable et désirable d'une telle perspective. Si, au cours des siècles, l'Église a élaboré des doctrines sophistiquées qui traitent de la finitude de l'humain, soit de son immortalité, de son salut, et de sa transcendance, elle décrit ces états comme n'étant atteignables qu'en dehors, ou au-delà, de la portée de cette expérience humaine temporelle et mortelle. Un nombre grandissant de scientifiques et de philosophes s'attendent à ce que, le temps venu, les humains connaissent une espérance de vie indéfinie (ou une « immortalité virtuelle »), une permanence dans l'instant présent. Je prends en compte ici les avancées de la biogérontologie et une comparaison des approches du transhumanisme et de l'Église catholique en regard de l'extension radicale de la vie humaine en accordant une attention particulière aux répercussions sur le plan éthique pour la personne, le bien commun, l'ordre social, et l'environnement. Je considère également la possibilité de classifier le transhumanisme comme « religion séculière ».
Idioma: en