Título: The development of self-definition and relatedness from adolescence through adulthood
Autores: Kopala-Sibley, Daniel
Fecha: 2014
Publicador: McGill University - MCGILL
Fuente:
Tipo: Electronic Thesis or Dissertation
Tema: Psychology - Developmental
Descripción: Self-definition and relatedness are fundamental personality developmental tasks that engage individuals across the entire lifespan (Blatt, 1974, Blatt & Luyten, 2009; Luyten & Blatt, 2013). Healthy psychological maturation requires the development of a sense of self that is differentiated, integrated, and positive, and the ability to form close interpersonal relationships that are mature, intimate, mutually satisfying, and reciprocal. A failure or delay in the development of self-definition contributes to the development of a personality trait labelled self-criticism, whereas a failure or delay in the development of relatedness contributes to the development of a personality style labelled dependency. This thesis expands contributes to our knowledge of personality development across the lifespan. In articles 1 and 2, 200 young adults completed measures of recalled parenting and peer relationships as well as a measure of their current levels of self-criticism and dependency. In article 1, I provide the first evidence that highly self-critical young adults recall higher levels of peer victimization in adolescence, over and above their recalled parenting experiences. In article 2, I extend this to dependency by showing that highly dependent young adults recall poorer quality attachments to their peers during adolescence, again over and above their experiences with their parents. In order to longitudinally confirm the effects of a variety of experiences (e.g., parents, peers, romantic partners, siblings, and academic achievement) on dependency and self-criticism in adolescence, I then examine the effects of these experiences on change in dependency and self-criticism, and the role these two personality factors play in the development of depressive and anxiety symptoms. In article 3, 276 early adolescents completed a measure of self-criticism and dependency as well as measures of depressive and anxiety symptoms at baseline and again two years later. Every three months during the study interval, they completed measures of common negative life events and hassles. Results showed that events coded as self-definitional uniquely predicted increases in self-criticism, which in turn predicted increases in depressive symptoms. In contrast, events coded as relatedness-oriented uniquely predicted increases in dependency, which in turn uniquely predicted the development of anxiety symptoms.Finally, in study 4, I provide the first test of lifespan developmental hypotheses of self-definition and relatedness. One Canadian sample and one multicultural sample ranging in age from 18 to 59 completed measures of self-criticism, dependency, neuroticism, agreeableness, and depressive symptoms. Results showed that, adjusting for depressive symptoms as well as neuroticism and agreeableness, older age was linearly associated with improvements in both self-definition and relatedness from age 18 to 59. This pattern of age-related differences was seen in both Western and Eastern cultural samples, suggesting that effects are due to change over time, rather than cohort effects. I then discuss the contributions of these studies to our understanding of personality development across the lifespan. In particular, results suggest that that a variety of developmental experiences, including peers, parents, romantic partners, and academic accomplishments, affect personality development. Furthermore, personality development may affected by experiences that are congruent with specific personality factors. Finally, results suggest that personality is not set by a certain age, but rather continues to evolve across adulthood. I also propose potential explanations for the variety of effects shown. I address the limitations to these studies, and conclude by outlining avenues for future research, as well as the implications of these findings for clinical interventions.
La définition de soi et l’affiliation sociale représentent des tâches développementales de la personnalité qui sont fondamentales à travers la vie (Blatt, 1974; 2004, 2007, 2008; Blatt & Luyten 2009, 2013). Pour que la maturation psychologique saine ait lieu, ces tâches nécessitent le développement d'un sens de soi qui est différencié, intégré et positif, ainsi que la capacité d’établir des relations interpersonnelles rapprochées qui sont matures, intimes, mutuellement satisfaisantes et réciproques. Une défaillance ou un retard dans le développement d’une définition de soi mène au développement d’un trait de personnalité dénommé l’autocritique, alors qu'un retard dans le développement de l’affiliation sociale peut mener au développent d’un style de personnalité dénommé la dépendance. Cette thèse contribue ainsi à notre connaissance du développement de la personnalité à travers la vie. Dans les articles numéro 1 et 2, 200 jeunes adultes ont complété des mesures de leurs expériences passées avec leurs parents et de leurs relations avec leurs pairs, ainsi qu’une mesure de leurs niveaux actuels d’autocritique et de dépendance. Dans l’article numéro 1, je fournis les premiers indices que les jeunes adultes très autocritiques se souviennent de niveaux plus élevés de victimisation par les pairs à l'adolescence, au-dessus des effets attribuables à leurs expériences parentales évoquées. Dans l'article numéro 2, j’adresse ceci par rapport à la dépendance, en démontrant que les jeunes adultes très dépendants se souviennent d’avoir formé des attachements de moins bonne qualité avec leurs pairs, une fois encore après avoir contrôlé pour les effets de leurs expériences avec leurs parents. Dans l’article numéro 3, 276 jeunes adolescents on complété une mesure d’autocritique et de dépendance ainsi que des mesures de symptômes de dépression et d’anxiété au départ et deux ans plus tard. Tous les trois mois pendant la durée de l'étude, ils ont rempli des mesures d'événements de la vie négatifs communs et de tracas. Les résultats ont démontré que les événements codés en tant qu’autodéfinitionels pouvaient prédire de façon unique des augmentations de l'autocritique, qui prédisaient conséquemment des augmentations en symptômes dépressifs. En contraste, les événements codés comme étant reliés à l’affiliation sociale prédisaient uniquement des augmentations en dépendance, qui, à leurs tours, démontraient des effets uniques sur le développement des symptômes d'anxiété.Finalement, dans l'étude numéro 4, un échantillon canadien et un échantillon multiculturel composé d’individus âgés de 18 à 59 ans ont complété des mesures d’autocritique, de dépendance, de névrosisme, d’agréabilité et de symptômes dépressifs. Les résultats ont montré que, en ajustant pour les symptômes dépressifs ainsi que pour la névrose et l’agréabilité, l’âge est positivement et linéairement associé à une amélioration de la définition de soi ainsi qu’en l’affiliation sociale entre 18 et 59 ans. Ce motif de différences reliées à l'âge est retrouvé dans les échantillons de culture occidentale ainsi qu’orientale, ce qui suggère que les effets sont dus à des changements au fil du temps, plutôt qu’à des effets de cohorte.Les résultats suggèrent qu'une variété d'expériences de développement affectent le développement de la personnalité. De plus, les expériences associées à la définition de soi et à l’affiliation sociale pourraient être particulièrement importantes au développement de facteurs de personnalité reliés à ces domaines. Finalement, les résultats suggèrent que la personnalité n'est pas définie par un certain âge, mais continuent plutôt à évoluer à travers l'âge adulte. Je propose également des explications potentielles pour les nombreux effets observés. J'adresse les limites de ces études, et je conclus en soulignant des pistes pour de futures recherches, ainsi que les implications de ces résultats pour les interventions cliniques.
Idioma: en