Título: Parent and peer attachment relationships and non-suicidal self-injury in young adolescents
Autores: Joly, Melanie
Fecha: 2014
Publicador: McGill University - MCGILL
Fuente:
Tipo: Electronic Thesis or Dissertation
Tema: Education - Psychology
Descripción: Non-suicidal self-injury (NSSI) is defined as the deliberate destruction of one's own body tissue without suicidal intent and for purposes not socially sanctioned, thus excluding tattooing and piercing (Favazza, 1998). The high prevalence rate in both clinical and community studies have prompted researchers to explore correlates associated with this behaviour. While a large body of research has documented the role of emotion regulation in NSSI, the social functions have not been as extensively studied and warrant further attention (Muehlenkamp, Brausch, Quigley, & Whitlock, 2013). Scholars have provided consistent evidence that family relationship problems are associated with reports of NSSI. However, most used a composite score to measure the overall quality of attachment (e.g., Gratz, Conrad, & Roemer, 2002; Hilt, Nock, Lloyd-Richardson, & Prinstein, 2008a). As proposed by Parkes and Stevenson-Hinde (1982), attachment is a multifaceted concept comprised of behavioural and cognitive/affective domains. Accordingly, there is a need to further investigate which attachment dimensions (e.g., trust, communication, and alienation) are more predictive of NSSI status. Only one study to date has examined the contribution of several parent attachment dimensions to NSSI among college students (Bureau et al., 2010), but this has not been investigated among young adolescents. In the light of the fact that NSSI has its onset typically during the early teen years (Nock, 2009) and that peers are increasingly influential following the transition to high school (Allen & Land, 1999), additional research examining the association between parent and peer attachment dimensions, and NSSI in early adolescence is needed. In order to address this research gap, the main objectives of the current study were a) to examine group (NSSI/ Non-NSSI) and gender differences in parent and peer attachment dimensions (i.e., trust, communication, and alienation); b) to explore a potential interaction between NSSI status and gender; and c) to investigate the relative contribution of parent attachment versus peer attachment to NSSI status. Participants were 65 adolescents (M age = 12.37, SD = .52; 57% female) who reported engaging in NSSI and a comparison group of adolescents matched on gender and school. Participants completed the How I Deal With Stress questionnaire (HIDS; Heath & Ross, 2007) in order to screen for NSSI. They also completed the Inventory of Parent and Peer Attachment (IPPA; Armsden & Greenberg, 1987) to examine three attachment dimensions (i.e., trust, communication, and alienation). These self-reported questionnaires were completed during class time in their school classrooms in small groups of 20. Results from a two-way MANOVA indicated that young adolescents who reported engaging in NSSI perceived their relationships with parents and peers more negatively on all attachment dimensions relative to their non-self-injuring counterparts. Furthermore, a logistic regression revealed that parent attachment was more predictive of NSSI status than peer attachment. Overall, this study represents a contribution to the NSSI literature as it extends our knowledge about the relationship between attachment dimensions and NSSI in early adolescence, and suggests that males and females who engage in NSSI are equally affected by quality of communication, the degree of trust, and alienation issues with parents and peers.
L'automutilation non-suicidaire est définie comme étant une altération consciente, intentionnelle, et directe des tissus de l'organisme sans intention suicidaire et exclut tous comportements socialement acceptés ou à des fins esthétiques, tels que les tatouages et les perçages (Favazza, 1998). La fréquence élevée d'automutilation non-suicidaire chez les adolescents et jeunes adultes a incité les chercheurs à explorer les raisons occasionnant ce comportement. Alors qu'un important corpus de recherche a documenté le rôle de la régularisation des émotions dans les comportements d'automutilation, les fonctions sociales n'ont pas été autant étudiées et requièrent une attention supplémentaire (Muehlenkamp, Brausch, Quigley, & Whitlock, 2013). Des chercheurs ont fourni des preuves constantes que les problèmes familiaux sont associés aux comportements d'automutilation. Ceci dit, la plupart ont utilisé un indice combiné pour mesurer la qualité de la relation d'attachement parentale (p.ex., Gratz, Conrad, & Roemer, 2002; Hilt, Nock, Lloyd-Richardson, & Prinstein, 2008a). Tel que proposé par Parkes et Stevenson-Hinde (1982), l'attachement est un concept complexe constitué de dimensions comportementales et cognitives/affectives. Ainsi, il s'avère nécessaire d'étudier les dimensions (p.ex., confiance, communication, aliénation) contribuant le plus aux comportements d'automutilation. Une seule étude à ce jour a examiné l'influence de plusieurs dimensions d'attachement sur l'automutilation des jeunes adultes (Bureau et coll., 2010), mais ceci n'a jamais été étudié chez les jeunes adolescents. En tenant compte du fait que l'automutilation fait généralement son apparition en début d'adolescence (Nock, 2009) et que les jeunes sont de plus en plus influencés par leurs paires suite à la transition au secondaire (Allen & Land, 1999), des recherches additionnelles doivent être menées afin d'examiner le lien entre les dimensions d'attachement (parents et paires) et les comportements d'automutilation chez les jeunes adolescents. Afin de combler cette lacune, les objectifs de cette recherche étaient a) d'examiner les dimensions d'attachement (parents et paires) en fonction du groupe (NSSI versus Comparaison) et du sexe des participants; b) d'explorer une interaction entre l'automutilation et le genre; et c) d'investiguer la contribution relative de l'attachement parentale et de l'attachement avec les paires aux comportements d'automutilation. Les participants étaient 65 jeunes adolescents (M âge = 12.37, SD = .52; 57% de filles) qui reportent s'être automutilés et un groupe de comparaison sélectionné selon le sexe et l'école secondaire fréquenté. Les participants ont remplis les questionnaires How I Deal with Stress (HIDS; Heath & Ross, 2007) afin d'identifier la présence d'automutilation non-suicidaire et The Inventory of Parent and Peer Attachment (IPPA; Armsden & Greenberg, 1987) pour examiner trois dimensions d'attachement (confiance, communication, aliénation). Ces questionnaires d'autoévaluation étaient remplis en groupe de 20 étudiants pendant les cours et dans leur classe respective. Les résultats indiquent que les jeunes adolescents qui s'automutilent perçoivent plus négativement leurs relations avec leurs parents et leurs paires au niveau de toutes les dimensions d'attachement comparativement à ceux qui ne s'automutilent pas. De plus, l'attachement parental semble être un meilleur indicateur du statut d'automutilation que l'attachement avec les paires. En somme, cette étude est une contribution à la littérature sur l'automutilation non-suicidaire puisque les résultats raffinent notre savoir sur la relation entre les dimensions d'attachement et l'automutilation en début d'adolescence, et suggèrent que les filles et les garçons qui s'automutilent sont autant affectés par la qualité de la communication, la confiance et le sentiment d'aliénation avec leurs parents et leurs paires.
Idioma: en