Título: An integrated education intervention to improve infant and young child nutrition growth in Ghana
Autores: Cofie, Agartha
Fecha: 2013
Publicador: McGill University - MCGILL
Fuente:
Tipo: Electronic Thesis or Dissertation
Tema: Health Sciences - Nutrition
Descripción: Inappropriate complementary feeding (CF) practices and inadequate nutrient intakes contribute to the high level of malnutrition among children 6-24 months of age in Ghana. In communities where the economy is agricultural-based, interventions aimed at addressing malnutrition among infants and young children may need to focus on both food production and caregivers' nutrition knowledge. The aim of this study was to assess the effectiveness of a combined nutrition and agricultural education intervention, delivered through community health workers and agricultural extension agents, to improve infant and young child diet and growth in the Upper Manya Krobo district of Ghana. The current CF practices, and facilitators and barriers of CF education were identified through in-depth interviews of community health workers (n = 28) and staff of the Ministry of Food and Agriculture (n = 3), as well as three focus group discussions with caregivers (n = 22) of children 6-24 months of age. The Trials of Improved Practices method was used to test the feasibility of potential nutrition education messages. This process guided the development of the subsequent intervention. A cluster-randomised study design was used to compare the feeding practices, nutrient intakes, and growth of infants and young children (n = 367) in two intervention groups (combined nutrition and agricultural education [IE], nutrition education only [NE]), and a control group [CT]. Each child's diet and anthropometric data, and household demographic and agricultural production information were collected at baseline and at three-month intervals for nine months. Food insecurity can influence the types and amounts of food that young children consume, which may then affect their nutritional status and health. Therefore, the level of household food insecurity during the pre-harvest season and its relation with infant morbidity and growth were also assessed (n = 333). The results indicate that in this rural setting, 21.6% of households experienced food insecurity in the previous month. Household food insecurity was associated with respiratory infections in the second half of infancy, but not with diarrhea or stunting. Inclusion of animal source products, fruits, and vegetables in young children's diet was not common in the area. Poverty and maternal time constraints, and lack of teaching materials and language barrier, were identified as challenges to optimal CF practices and provision of CF education, respectively. Almost half of intervention mothers (45%) never attended an education session. Children in the IE were twice as likely to meet the minimum meal frequency compared to the CT children (aOR = 2.62; 95% CI; 1.11, 6.16), but energy, vitamin A, calcium, and iron intakes from complementary foods, and growth indicators did not differ among the three groups. Additionally, children of mothers who attended at least one nutrition education session in the IE group tended to receive the minimum acceptable diet (aOR = 2.30, 95% CI; 0.98, 5.39, p = 0.055) compared to children in the CT group at the end of the study. There were no differences between the two intervention groups, and feeding practices among children in the NE group did not improve at the end of the study. Future education interventions will need to increase the involvement of participants at the development phase of interventions, as a way of improving participation among caregivers of infants and young children.
Des pratiques inappropriées d'alimentation de complément et des apports nutritionnels inadéquats contribuent au taux élevé de malnutrition parmi les enfants de 6 à 24 mois au Ghana. Dans les communautés où l'économie est basée sur l'agriculture, les interventions doivent mettre l'accent sur la production alimentaire et les connaissances des parents ou personnes qui s'occupent d'enfants (PPE) pour réduire la malnutrition chez les nourrissons et les jeunes enfants. Le but de la présente étude est d'évaluer l'efficacité d'une intervention combinée d'éducation nutritionnelle et agricole implémentée à travers des agents de santé communautaire et des agents de vulgarisation agricole pour améliorer l'alimentation et la croissance des nourrissons et des jeunes enfants dans la zone de Upper Manya au Ghana. Les pratiques d'alimentation de complément ainsi que les barrières et facilitateurs à l'éducation sur l'alimentation de complément ont été identifiées aux travers d'entrevues approfondies avec les agents de santé communautaire (n=28) et le personnel du ministère de l'alimentation et de l'agriculture (n=3) et à travers trois groupes de discussions avec les PPE (n=22) d'enfants de 6 à 24 mois. La méthode des essais pour de meilleures pratiques (Trials of Improved Practices method) a été utilisée pour évaluer la faisabilité de potentiels messages d'éducation nutritionnelle. Ce processus a guidé le développement de l'intervention ultérieure. Une étude randomisée par grappes a permis de comparer les pratiques d'alimentation, les apports nutritionnels et la croissance des nourrissons et des jeunes enfants (n=367) dans deux groupes d'intervention (éducation nutritionnelle et agricole [IE]; éducation nutritionnelle seule [NE]) et un groupe contrôle [CT]. L'alimentation et les données anthropométriques de chaque enfant, les données démographiques des ménages ainsi que de l'information sur la production agricole ont été recueillies à l'étude de base puis à trois mois d'intervalle pendant neuf mois. L'insécurité alimentaire peut avoir une influence sur le type et la quantité d'aliments consommés par les jeunes enfants, ce qui peut affecter leur état nutritionnel et de santé. Par conséquent, le niveau d'insécurité alimentaire des ménages avant les récoltes et sa relation avec la morbidité et la croissance des nourrissons ont été évalués (n=333). Les résultats indiquent que dans ce milieu rural, 21,6% des ménages étaient en' insécurité alimentaire. L'insécurité alimentaire des ménages été associée à des infections respiratoires dans la deuxième moitié de la petite enfance, mais pas à la diarrhée ni au retard de croissance. L'utilisation des aliments de source animale, des fruits et légumes dans l'alimentation des jeunes enfants n'était pas une habitude dans cette région. La pauvreté et les contraintes de temps des mères, ainsi le manque de matériel éducatif et les barrières linguistiques ont été identifiés comme des défis à des pratiques d'alimentation complémentaire optimales et à l'éducation nutritionnelle, respectivement. Il était deux fois plus probable que les enfants dans le groupe IE satisfassent les recommandations minimales de fréquence alimentaire que les enfants du groupe CT (aOR = 2.62; 95% CI; 1.11, 6.16). Par contre, aucune différence n'a été trouvée dans les apports en énergie, en vitamine A, en calcium et en fer ni dans les indicateurs de croissance entre les trois groupes. Par ailleurs, les enfants des mères qui ont assisté à au moins une session d'éducation nutritionnelle dans le groupe IE avaient tendance à recevoir une alimentation minimalement acceptable (aOR = 2.30, 95% CI; 0.98, 5.39, p = 0.055) comparativement aux enfants du groupe CT à la fin de l'étude. La participation à l'intervention été faible parmi les mères. Les futures interventions en éducation devront accroître l'implication des participants dès la phase de conception de celles-ci afin d'améliorer la participation des PPE des nourrissons et des jeunes enfants.
Idioma: en