Título: Biodiversity and human nutrition in a landscape mosaic of farms and forests in the East Usambara Mountains, Tanzania
Autores: Powell, Bronwen
Fecha: 2012
Publicador: McGill University - MCGILL
Fuente:
Tipo: Electronic Thesis or Dissertation
Tema: Health Sciences - Nutrition
Descripción: This dissertation sought to add to knowledge of the links between human and ecosystem health by examining relationships between biodiversity and human nutrition in the East Usambara Mountains, Tanzania. Grounded in a theoretical framework drawing from systems approaches to human and EcoHealth this dissertation explores these relationships using qualitative, quantitative and landscape level approaches, with attention to mediators of these relationships. Dietary diversity has been suggested to be an important pathway through which biodiversity contributes to human nutrition and has been separately linked to agricultural diversity and nutrient intake and adequacy; however, there are very few studies that have demonstrated these links in the same population.This research included data for N=274 children, their mothers and households in 6 villages. Dietary diversity was measured 6 ways: food variety score (FVS) and two dietary diversity score (DDS6 and DDS14) of food group diversity (based on 6 and 14 groups respectively), each determined from a 7 day qualitative food use questionnaire and from one 24 hour recall (1 day). Nutrient intake was determined from repeat 24 hour recalls from which an MAR (mean adequacy ratio) was calculated. Growth was assessed using WHO protocols. Biodiversity and landscape level variables were assessed by questionnaire and GIS.Most of the dietary diversity scores showed significant positive correlations to energy intake, in concurrence with local knowledge which emphasizes the importance of dietary diversity for maintenance of appetite. The 1 day FVS, DDS6 and DDS14 were positively correlated with nutrient intake and adequacy (MAR); the correlation between MAR and 1 day DDS6 remained significant after controlling for energy. Conversely, 7 day diversity was positively associated with crop diversity, forest food use and forest cover.Although only 3% of food items consumed were wild foods obtained from forest, 15% of items consumed were from wild species, mostly obtained on farm (another way on-farm biodiversity contributed to nutrition). Wild foods from the farm and forest were found to be more important for the intake of micronutrients such as vitamin A, vitamin C, and iron in the season of food insecurity (the wet season). Individuals using foods from forest and other non-farm land consumed more dense and more nutrient dense diets. Wild and forest foods may also be important for community level (inter, rather than intra-individual) dietary diversity.Biodiversity from agricultural land was found to contribute to human diet and nutrition: 41% of foods consumed were obtained on farm, including 62% of wild foods. In addition to quantity of vegetables consumed, percent of food obtained on farm and crop diversity (number of crops cultivated in past 12 months) were positively associated with of dietary adequacy (MAR), while percent of food purchased was negatively associated. Mediators of the relationships between biodiversity, dietary diversity and nutrition included: dietary patterns, education / local knowledge, and forest access (both physical and legal).Our research suggests that biodiversity from across the landscape mosaic (including farms and forests) plays an important role in the local food system and nutritional resilience of local people in the face of social, economic and environmental change. In order to achieve positive change we must re-examine our intervention approaches and ensure that nutrition is a cross-cutting issue, a priority not only for health professionals, but for those working in agriculture and forestry as well.
Ce présent travail cherche à consolider le rapport santé humaine et écosystémique en examinant la relation entre la biodiversité et la nutrition humaine dans les montagnes Usambara de l'Est dans le nord-est de la Tanzanie. Fondée sur un cadre théorique, cette thèse étudie le rapport Écosanté en utilisant des approches qualitatives, quantitatives et paysagères, tout en considérant les médiateurs de ces relations. La diversité alimentaire a été suggérée comme moyen à travers lequel la biodiversité maintient la nutrition humaine. Ce moyen est bel et bien associé à la diversité agricole, aux apports en nutriments et à la suffisance. La présente étude comporte des données recueillies auprès de 274 enfants et de leurs mères provenant de six villages ruraux. La diversité alimentaire a été mesurée suivant quatre procédés différents: le score de la diversité nutritionnelle (FVS) et le score de la diversité alimentaire de la diversité du groupe en aliments (basée respectivement sur 6 et 14 groupes), calculés à partir d'un questionnaire qualitatif portant sur l'usage des aliments (7 jour), et à partir d'un rappel de 24 heures (1 jour). L'apport en nutriments a été évalué à l'aide d'une répétition de rappels de 24 heures et à partir desquels le pourcentage moyen de suffisance en nutriments est calculé (MAR). La croissance est évaluée en utilisant les protocoles standards de l'OMS. La biodiversité et les variables éco-systémiques sont évalués à partir d'un questionnaire et du SIG.La plupart des scores de la diversité alimentaire ont montré des corrélations positives et significatives par rapport aux apports énergétiques, en accord avec le savoir local et qui renforce l'importance de la diversité alimentaire pour l'entretien de l'appétit. Un jour de FVS, DDS6, et du DDS14 sont positivement corrélés avec les apports en nutriments et la suffisance (MAR); la corrélation entre MAR et un jour de DDS6 reste significative après contrôle pour l'énergie. Inversement, les sept jours diversité étaient positivement associés à la diversité agricole, l'usage alimentaire forestier et le couvert forestier.Bien que 3% des aliments consommés proviennent de la forêt, 15% de ces aliments est considéré comme sauvage, habituellement obtenues de la ferme. Les aliments sauvages ont une importance en terme d'apport en micronutriments tels que: vitamine A, C, et en fer ainsi que dans la saison de l'insécurité alimentaire. Les individus consommant des produits de provenance forestière et sauvage présentent des régimes concentrés en nutriments et une suffisance alimentaire élevée. Ces aliments sauvages peuvent être aussi d'une grande importance pour ce qui est de la diversité alimentaire communautaire.La biodiversité des terrains agricoles a été également montrée en faveur de la nutrition humaine: 41% des aliments consommés ont été obtenus des fermes, inclus 62% d'aliments de provenance sauvage. De plus, la quantité des légumes consommés, le pourcentage de la nourriture obtenue des fermes, et la diversité agricole ont été positivement associés à la suffisance alimentaire (MAR), tandis que le pourcentage des aliments achetés y était négativement associé. Les rapports relationnels entre la biodiversité, la diversité alimentaire et nutritionnelle incluent: les modèles alimentaires, l'éducation / savoir local, et l'accès à la forêt (à la fois physique et légal). Ce travail suggère que l'ensemble de la biodiversité d'un paysage (inclus les fermes et les forêts) joue un rôle important dans le système alimentaire local et dans la résilience nutritionnelle des communautés locales pour faire face aux changements sociaux, économiques et environnementaux. Afin de réaliser des changements positifs, nous devons réexaminer nos approches d'intervention et nous assurer que la nutrition est une question transversale, une priorité non seulement pour les professionnels de santé, mais pour ceux qui travaillent dans l'agriculture et la conservation.
Idioma: en