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ABSTRACT Former Canadian Paralympian Danielle Peers (2009) shows how the dominant historical narrative of the Paralympic Movement renders disabled athletes anonymous while portraying them as being passive and tragic. To study in more detail the perspective of anathlete, we analyze the book 16 jours à Pékin (literally, “16 days in Beijing”) by Canadian Paralympic champion Chantal Petitclerc. Part autobiography, part travelogue, this book offers a different understanding of Paralympians by acting as a memory technology, i.e., both as a specific mode of archiving and as a narrative technique. Petitclerc presents herself as an elite athlete and as a woman, lover, and friend, in a way that challenges the dominant Paralympic narrative of anonymous and de-individualized athletes.RÉSUMÉ L’ex-paralympienne canadienne Danielle Peers (2009) démontre comment le narratif dominant de l’histoire du Mouvement paralympique rend anonymes les athlètes avec un handicap et les dépeint comme étant des personnes passives et tragiques. Afin d’examiner plus en détail ce qu’apporte le point de vue d’une athlète, nous analysons l’ouvrage 16 jours à Pékin de la championne paralympique canadienne Chantal Petitclerc. Mi-autobiographie, mi-récit de voyage, ce livre participe comme technologie de mémoire, c’est-à-dire comme un mode spécifique d’archivage et comme technique de narration, à positionner autrement les paralympiens. Petitclerc s’y présente comme une athlète de haut niveau et comme une femme, une amoureuse et amie, d’une manière qui bouscule le narratif dominant présentant des athlètes anonymes et dépersonnalisés. |