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Abstract: Canada’s no-fly list is examined here as a biopolitical plot line of the “war on terror”: one that is constructed on techno-scientific language and practices that authorize and legitimize “us” versus “them” discriminatory dichotomies and thinking. Given that the misidentification of “normal” people on no-fly lists is a rampant story in media reporting, this analysis also reveals that the “truth” of the efficient and effective policing of high-risk milieus of circulation, like airports, through discriminatory logics is a precarious one at best. The author argues that the no-fly list plot line of the “war on terror” masks the techno-deterministic and discriminatory thinking behind these post-9/11 security measures—that the right technological arrangement, deployed in the right way, can invariably solve any governmental problem, including terrorism.Résumé : Cet article examine la liste canadienne d’exclusion aérienne comme élément biopolitique de la « guerre contre la terreur », élément qui emploie un langage et des pratiques technoscientifiques autorisant et légitimant une dichotomie et une manière de penser discriminatoires fondées sur le « nous » contre « eux ». Étant donné que l’inclusion de gens « normaux » sur cette liste est un fait fréquemment médiatisé, cette analyse met en question l’idée que la surveillance de milieux à haute circulation comme les aéroports au moyen de logiques discriminatoires soit pratique ou efficace. L’auteur soutient que de telles listes d’exclusion aérienne qui font partie des mesures de sécurité prises après le 11 septembre pendant la « guerre contre la terreur » recèlent un mode de pensée techno-déterministe et discriminatoire où l’on croit à tort qu’il est possible de résoudre n’importe quel problème national, y compris le terrorisme, en recourant à une technologie quelconque qu’on pourrait utiliser de manière appropriée. |