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Abstract: This article analyzes the campaign against “pernicious” literature undertaken by the National Council of Women of Canada at the turn of the twentieth century. Concerned with the growing availability of dime novels, penny dreadfuls, and romances and their perceived influences on young readers, Council members sought to educate the Canadian public about the circulation of so-called “pernicious” literature. But they also sought to eradicate the popularity of “pernicious” literature by encouraging children, youth, and adults to read a “better class” of books, through the creation of the National Home Reading Union in 1895. This article argues that through these strategies, the Council’s campaign re-asserted the primacy of the family, with the mother as its moral guide, in providing the ultimate defence against the dangers of “pernicious” literature.
Résumé : Cet article analyse la campagne qu’a menée le Conseil national des femmes du Canada contre la littérature dite « pernicieuse » au début du vingtième siècle. Les membres du Conseil, préoccupés par la disponibilité croissante de romans à quatre sous et à l’eau de rose et de leur prétendue mauvaise influence sur les jeunes lectrices, ont cherché à éduquer le public canadien sur la diffusion de cette littérature pernicieuse. Ils ont tenté de contrer la popularité de cette littérature en fondant le National Home Reading Union « Syndicat national de la lecture à domicile » en 1895 dans le but d’encourager les enfants, les adolescents, et les adultes à lire une « catégorie supérieure » de livres. Cet article propose que la campagne menée par le Conseil a utilisé des stratégies qui ont eu comme résultat de réaffirmer l’institution de la famille, avec la mère comme guide moral jouant le rôle de protectrice par excellence contre les tentations de la littérature pernicieuse. |