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Abstract: Hollywood films of the late 1950s obsessed over the idea of virginity, seeking to render it externally through acting style. Generally virginities thus spectacularized are female: male virginity belongs to the man’s past. When found, therefore, the male virgin is inevitably established as both a comic figure and a fake. Rock Hudson performances remove such assurances, however: in Pillow Talk he plays a womanizer and a potential virgin. Hudson usually offers a performance dichotomy, with the heterodox sexualities evoked by movement, the traditional male calm and still: Man’s Favorite Sport? (1964), however, reverses this trope and makes the calm, experienced, persona the fake.
Résumé : Les films vers la fin des années 50 étaient obsédés par l’idée de la virginité, cherchant à l’exprimer extérieurement, à travers un style de jeu particulier. Généralement, ces vierges étaient représentés par des femmes : la virginité masculine appartenant au passé d’un homme. L’homme vierge est inévitablement représenté comme un caractère comique et faux. Les performances de Rock Hudson éliminent ces assurances, par contre: dans Pillow Talk il joue le rôle d’un joueur qui a le potentiel d’être vierge. Hudson nous offre une dichotomie de performance : les sexualitiés hétérodoxes sont évoqués par mouvement ; le masculinité traditionnelle est calme, immobile. Mais Man’s Favorite Sport? (1964) renverse ce trope et fait l’homme calme, expérimenté, l’article truqué. |