Descripción: |
Abstract:
During World War II the Canadian government implemented a systematic plan to rid British Columbia of over 22,000 Japanese Canadians. Forty
years later, Japanese Canadians mobilized in a movement to demand
redress. To make their case, they used realism with its objective
research methods to prove that the government's actions violated
their rights. But while realism helped them win their case, this paper claims that there were ramifications. While realism made it possible to narrate Japanese Canadians into the history of the Canadian nation as fully assimilated citizens, this implicitly accepted the nation's hostile construction of racial others. Through an analysis of the Japanese Canadian film Minoru: Memory of Exile, this paper shows how difficult
it is to shed realism once it is institutionalized, underlining
the importance of developing a critical awareness of how it operates.
Résumé:
Pendant la Seconde Guerre mondiale, le gouvernement canadien mit en place un plan systématique pour débarrasser la Colombie-Britannique de plus de 22,000 Canadiens japonais. Quarante ans plus tard, les Canadiens japonais s'organisèrent dans un mouvement pour demander réparation. Pour plaider leur cause, ils utilisèrent le réalisme, avec ses méthodes de recherche objectives, pour prouver que les actions du gouvernement avaient violé leurs droits. Mais, même si le réalisme les aida à gagner leur cause, cet article soutient qu'il y a eu des ramifications. Bien que le réalisme rendit possible d'inclure les Canadiens
japonais dans l'histoire de la nation canadienne comme citoyens
complètement assimilés, il marqua une acceptation implicite de
la construction hostile par cette nation d'autres raciaux. Au moyen d'une analyse du film canadien-japonais Minoru: Memory of Exile (Minoru: Souvenir d'exil ), cet article montre combien il est difficile d'abandonner le réalisme une fois qu'il est institutionnalisé, soulignant l'importance
de développer une conscience critique de son fonctionnement. |