Descripción: |
Abstract:
The reception process of the exposition
medium cannot be dissociated from the interpersonal setting in
which the visitors are involved. This paper begins with a review
of the studies done on sociability in museums. It shows that
issues related to reflexivity, as they bear on both the properties
of the medium and the relations between visitors, have been neglected.
The review is followed by a study of the social experience of
world's fair visitors in the nineteenth century, at the birth
of the modern museum. This is done through a content analysis
of cartoons showing visitors in interaction with one another.
It is argued that the exposition medium became a space of social
differentiation through linkages between three levels of reflexivity:
(1) institutional reflexivity, which is related to the ways by
which the exposition transforms the crowd into a self-regulating
organization; (2) individual reflexivity of visitors' interaction
through which the exposition becomes a strategic space for the
negotiation of self-identity; and (3) reflexive action of humour
magazines, the role of which was to create categories of social
interaction in public places and to reduce them to stereotypes.
Résumé:
Le processus de réception inhérent
au média "exposition" ne peut être dissocié des rapports
interpersonnels dans lesquels sont engagés les visiteurs.
La revue des études réalisées sur la sociabilité
au musée montre que les phénomènes de réflexivité,
tant en ce qui concerne les propriétés du média que
les relations entre visiteurs, ont été négligés.
Cette revue est suivie d'une étude de l'expérience sociale
des visiteurs lors d'une exposition universelle du dix-neuvième
siècle, à l'origine du musée moderne. Pour ce faire,
les auteurs ont analysé le contenu d'une série de dessins
humoristiques sur lesquels sont représentés des visiteurs
interagissant les uns avec les autres. Il est soutenu que l'imbrication
de trois niveaux de réflexivité a fait du média "exposition"
un lieu de division et de différenciation sociale: 1) la
réflexivité institutionnelle qui a fait de la foule une organisation
auto-régulatrice; 2) la réflexivité individuelle émanant
des interactions entre visiteurs et en vertu de laquelle l'exposition
est devenue un espace stratégique de négociation de l'identité
personnelle; 3) la réflexivité des magazines d'humour
dont le rôle était de créer des catégories décrivant
des façons d'interagir en public et de réduire ces catégories
à de simples stéréotypes. |